mercredi 9 mars 2011

Compétence 8 : La technologie rime avec l’enseignement d’aujourd’hui

9 mars 2011

Compétence 8 :
Intégrer les technologies de l’information et des communications aux fins de préparation et de pilotage d’activités d’enseignement apprentissage, de gestion de l’enseignement et de développement professionnel.


Vous imaginez bien à quel point les méthodes d’enseignement ont bien changé durant les 30 dernières années. Lorsque j’étais moi-même au primaire et au secondaire, nous avions régulièrement la présence d’un rétroprojecteur dans la classe. Aujourd’hui, les élèves sont tous excités de voir cette machine, car c’est devenu un objet plutôt rare. C’est pourquoi je trouve intéressant de diversifier les ressources technologiques avec les élèves en intégrant autant les anciennes que les nouvelles.

Dans le cadre de mon troisième stage, j’ai eu l’occasion d’apprendre à utiliser le smartboard. Ce tableau interactif est de plus en plus présent dans les classes et je me faisais une joie de l’apprivoiser maintenant. Afin d’y arriver, j’ai téléchargé le programme smartbook dans mon ordinateur. Heureusement, nous pouvons essayer le programme gratuitement pour une durée de 30 jours, ce qui convenait justement très bien avec la durée de mon stage. J’ai donc eu la chance de parcourir et de découvrir le programme par moi-même à partir de chez moi. Ensuite, je pouvais expérimenter mes découvertes à l’école pendant les courtes périodes de temps libre ! J’ai fait des activités très intéressantes avec le smartboard et je l’utilisais quotidiennement en l’intégrant dans mon enseignement. De plus, pour récompenser les élèves, je créais des jeux interactifs pour le smartboard et nous pouvions y jouer en fin de journée si tout s’était bien passé ! Puisque j’étais dans une classe de 27 joueurs de hockey, je réalisais des jeux sur le thème de la LNH. Par contre, je pouvais aussi exiger un jeu plus instructif tel un jeu-questionnaire sur l’astronomie ou un jeu sur la classification des adjectifs et des adverbes. D’un autre côté, l’ordinateur est un outil indispensable dans toutes les classes ! Je l’ai utilisé pour faire des recherches, écrire des résumés, transcrire une production écrite au propre, faire des travaux d’équipe, visionner des images populaires, etc. J’ai remarqué que les élèves écrivaient terriblement lentement au clavier.
Évidemment, certains diront que c’est un point négatif vu la lenteur engendrée par la situation. Par contre, moi je trouve que c’est justement une occasion de développer cette habileté chez nos élèves. Il suffit d’ajuster le temps nécessaire pour la réalisation de la tâche en question. Justement, dans le cadre de mon cours « dépistage des difficultés en lecture-écriture et interventions en classe ordinaire » nous avons discuté des avantages et des inconvénients du traitement de texte avec l’aide du chapitre 10 de Saint-Laurent intitulé « l’enseignement différencié de l’écriture » et plus particulièrement à la page 274. Ainsi, les avantages les plus importants sont que l’élève peut se concentrer uniquement sur le contenu en oubliant le mécanisme de l’écriture et en pouvant enlever et ajouter quand il le veut et où il le veut. De plus, le traitement de texte permet à l’élève de se questionner sur les erreurs d’orthographes relevées par le correcteur automatique. Finalement, cela motive l’élève, car la révision est plus facile et l’élève n’a pas l’impression de tout faire deux fois.

Pour conclure ce qui concerne l’ensemble des interventions ayant recours aux technologies de l’information et de la communication, voici un extrait de mon troisième bilan :

[…]Je peux dire que j’ai vécu énormément de choses dans cette école. Je me suis adaptée à la technologie telle que le téléphone, le micro et le smartboard. […]

Effectivement, le téléphone servait également d’interphone et je le trouvais compliqué ! De plus, j’ai dû porter un micro tous les jours pour un élève qui avait des difficultés à entendre. C’était de toute façon une pratique courante dans l’école, car toutes les enseignantes avaient un micro. C’est beaucoup de nouveauté à apprivoiser, mais je suis très heureuse de les connaitre et je me sens maintenant à l’aise de manipuler tous ses outils technologiques !
Pour finir, voici un travail très intéressant que j’ai réalisé dans le cours DID1210 concernant les avantages et les inconvénients des TIC :

« Les technologies de l’information et de la communication auraient un impact très positif sur la motivation des élèves selon l’article de Thierry Karsenti. D’ailleurs, il précise que cela fait déjà quelques années « que l’on soupçonne que le recours à l’ordinateur à des fins éducatives augmente la motivation des apprenants ». On pourrait penser d’abord que c’est plus avantageux pour les garçons que pour les filles puisqu’ils sont habituellement plus attirés par les TIC. Cependant, M. Karsenti précise que lorsque les TIC sont utilisées dans un contexte scolaire, cela a un impact plus positif chez les filles. Par contre, il ne faut pas oublier que « les TIC sont devenues, pour la très grande majorité des élèves du Québec, un élément faisant de plus en plus partie du quotidien ». C’est pourquoi M. Karsenti soutient que les TIC seraient une excellente piste de solution pour empêcher la démotivation des élèves vis-à-vis de leurs travaux. En fait, il le dit ainsi : « les bienfaits des TIC tentent de montrer que les technologies représentent pour l’enseignement et l’apprentissage une voie fascinante, motivante et unique : les TIC seraient le cheval de Troie des pédagogies nouvelles et même une des seules façons de permettre à l’école d’évoluer au rythme éreintant exigé par l’implantation des réformes et les autres changements en éducation ». Par ailleurs, les avantages des TIC sont nombreux. Elles sont premièrement flexibles et accessibles. Elles offrent de nombreuses possibilités de communication et d’interactions. Pour finir, elles permettent de varier les modes d’enseignement et d’apprentissages. Ainsi, il en résulte généralement « de meilleurs apprentissages, un enseignement amélioré et plus adapté aux réalités quotidiennes pour les agents scolaires, de même qu’une participation accrue des parents et des autres membres de la collectivité à la vie scolaire ». Finalement, l’auteur précise que les TIC en elles-mêmes ne favorisent pas la motivation des élèves. C’est plutôt la façon dont elles seront utilisées qui aura un impact favorable ou nul sur eux. C’est pourquoi il dit : « il ne faut pas confondre un outil d’enseignement avec un but ». En effet, il faut de préférence se servir des technologies de l’information et de la communication pour améliorer l’enseignement et la varier. Thierry Karsenti souligne que souvent les enseignants utilisent les TIC pour présenter des cours magistrales ou simplement pour occuper les élèves au lieu de les aider à apprendre. Somme toute, la mauvaise utilisation des TIC dans le contexte scolaire est explicable. Comme l’auteur le précise : « plusieurs études l’indiquent, c’est souvent le manque de temps, de connaissances, d’habiletés technopédagogiques, de soutien ou de ressources qui rend la tâche difficile aux enseignants. En effet, enseigner à une classe de 29 élèves comporte déjà assez de défis à surmonter sans qu’il faille en rajouter avec les technologies ». Pour conclure sur le sujet, les TIC demeurent un outil très efficace et avantageux seulement si l’enseignant est bien à l’aise, outillé et préparé à l’utiliser avec ses élèves. »

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